Deux ans de camps : c’est la peine à laquelle a été condamné les trois jeunes femmes du groupe punk rock russe Pussy Riot pour avoir dansé et chanté « Vierge-Marie délivre nous de Poutine » en février dernier dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Ce jugement semble confirmer la censure omniprésente sur toute critique du pouvoir.
Nadejda Tolokonnikova, Ekaterina Samoutsevitch et Maria Alekhina ont été condamnées par un tribunal de Moscou pour vandalisme et incitation à la haine religieuse. Un verdict trop sévère pour le crime commis.
Mais pourquoi l’Eglise et le pouvoir réagissent aussi violemment ?
Malgré la séparation Eglise-Pouvoir en Russie, l’église continue toutefois à jouer un rôle important au pouvoir. Le patriarche Kirill est un adhérent du « Front populaire », le nouveau Parti Poutine et incite les croyants à suivre son chemin.
Le pouvoir assure la paix, cependant sera paix que tout ce qui travaille à garder le pouvoir en place. Toute initiative à l’encontre de cela doit être combattue.
Aucune pitié !
Face à l’incompréhension, désaccord, critique de plusieurs pays par rapport à cette peine trop rude et qui ne colle surtout pas aux valeurs européennes d’Etat de droit et de démocratie que la Russie est censée respecter car membre du conseil de l’Europe. Aucune rectification en vue, le Président Vladimir Poutine n’accorde aucune pitié.
« Un mal pour un bien »
Cette situation peut nous faire comprendre la citation « c’est un mal pour un bien ». En effet bien qu’elles ont perdues, n’ont-elles pas été entendues par le monde entier ?
L’action a bien été condamnée, mais le message est quant à lui bien passé.